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Nazra violée en détention alors qu’elle est enceinte

Au cœur de l’enquête. L’affaire Nazra continue de révéler ses sombres secrets, laissant le public horrifié par les atrocités subies par la jeune femme après son retour aux Comores et sa détention dans un lieu secret. Les détails macabres de son calvaire ont été révélés, mettant en lumière des actes de violence inhumains et la contrainte exercée sur Nazra sûrement pour signer des documents contre sa volonté.

Selon une source interne à l’enquête, en avril dernier, alors qu‘elle était enceinte de trois mois, Nazra aurait été victime de viols répétés pendant sa détention dans un lieu tenu secret. Les agresseurs, dont les visages étaient dissimulés, lui ont infligé d’indicibles souffrances. Un membre de la gendarmerie, qui était présent lors de sa fausse déclaration, a admis avoir trouvé Nazra dans un état alarmant. Il est important de noter que Nazra est arrivée aux Comores le 5 avril et a été interrogée par la gendarmerie le 17 avril dans une maison à Voidjou. Elle était gardée par un groupe de militaires, composé de 5 à 8 nouvelles recrues.

Une révélation troublante a émergé lorsque l’on a découvert que la gendarmerie avait demandé de la nourriture pour Nazra, mais en vain. Cette situation a suscité des interrogations quant aux pratiques des militaires responsables de cette affaire. Incapables de garantir sa sécurité, ils ont finalement accéléré son transfert à la maison d’arrêt. Un gendarme a même déclaré que Ramadhoine, qui avait tenté de mener une enquête selon les normes des droits humains, avait été destitué. « Depuis son arrivée à la maison d’arrêt le 19 avril, Nazra n’a fait que suivre les ordres qui lui ont été dictés », selon notre source.

Les violences physiques extrêmes subies par Nazra laissent supposer qu’elle a été contrainte de signer tous les documents qui lui ont été présentés. Un exemple flagrant de cette coercition est le papier de mandat de dépôt à la maison d’arrêt, signé par le procureur lui-même le 6 avril et publié le 7 avril, affirmant faussement qu’elle était en détention. En réalité, elle n’y était pas détenue. Ses ravisseurs ont exploité sa vulnérabilité et utilisé sa situation tragique pour exercer un pouvoir oppressant. Dans un acte de désespoir pour sa survie, Nazra aurait signé au nom de sa sœur concernant l’affaire de la maison familiale.

Cette affaire met également en évidence des irrégularités concernant la vente de la maison familiale de Nazra. Le terrain avait été acquis par son père et la construction avait été initiée par sa mère. Parallèlement, Nazra avait contracté un prêt de 70 millions de francs comoriens auprès de la MECK Moroni pour finir la maison familiale.

Les révélations choquantes de l’affaire Nazra soulèvent des préoccupations majeures quant aux violences et aux abus de pouvoir qui perdurent dans notre société. La justice comorienne doit lancer une enquête dans cette affaire de viol d’une femme enceinte qui était sous la protection des militaires. Qui a voulu cacher cette affaire d’agression sexuelle ?

Dans un prochain article nous allons vous montrer des éléments non dévoilés.

https://www.comoresinfos.net/corruption-a-comores-telecom-dans-laffaire-nazra-une-enquete-baclee-et-des-incoherences-troublantes/



Soibah Said

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1 commentaire sur Nazra violée en détention alors qu’elle est enceinte

  1. Je suis horriblement dégouté par cette affaire de viol dont cette jeune femme est victime. Peu importe ce qu’elle a fait mais elle ne mérite pas de subir un tel acte abominable d’autant plus qu’elle est enceinte.

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