Malgré la proclamation de la liberté d’expression et de manifestation aux Comores par le régiment Azali, plus de 100 prisonniers politiques ont été détenus durant son mandat, avec des interdictions de manifestations. Récemment, l’opposition a obtenu le droit de se réunir, une mesure visant à améliorer l’image du président Azali en tant que président de l’Union africaine.
Les ministres et porte-paroles du gouvernement assurent que la liberté d’expression aux Comores n’a jamais été remise en cause. Cependant, lors d’une manifestation autorisée pour dénoncer le déplacement des Comoriens à Mayotte, un militant nommé Désiré a été arrêté pour avoir brandi un drapeau russe. Cette arrestation soulève des questions quant à la légalité de brandir un drapeau étranger dans les rues des Comores.
L’arrestation de Désiré remet en question les affirmations du gouvernement concernant la liberté d’expression et de manifestation aux Comores. Bien que le régime prétende que ces libertés sont respectées, l’arrestation de Désiré montre que ces affirmations pourraient n’être que des campagnes de communication trompeuses. La réalité semble rattraper les discours du gouvernement, mettant en lumière une dictature qui persiste malgré les déclarations officielles.
Antuf chaharane
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