Dans un incident troublant survenu ce jeudi après la manifestation post-électorale, Soilihi Maoulida, un jeune du quartier, a été arrêté de manière brutale par des hommes en treillis kakis. Les militaires ont pénétré dans la mosquée de Mtsangani pendant la prière Asr, choquant la communauté locale.
Soilihi Maoulida, reconnu pour sa piété religieuse et sa maîtrise du Maoulida sharafa l’anami, avait précédemment travaillé à la mairie. Cependant, il a été licencié après avoir dénoncé certaines pratiques douteuses liées aux élections. Le jeune homme a été appréhendé avec une violence inacceptable, l’un des militaires allant jusqu’à faire un geste menaçant à sa gorge.
Les fidèles présents à la mosquée ont immédiatement alerté le maire de Moroni. Cependant, la réponse du maire a été déconcertante, déclarant qu’il était chez lui et minimisant l’incident en mentionnant que Soilihi Maoulida n’était que le premier d’une liste de jeunes recherchés, dont le fils du colonel Aboubacar Mze Cheikh.
Actuellement, le jeune Soilihi Maoulida n’est pas détenu à la gendarmerie, et le lieu de sa détention reste inconnu, suscitant des inquiétudes quant à son bien-être et ses droits.
Cette arrestation abusive a exacerbé les tensions parmi les jeunes de Mtsangani. Bien que le maire de Moroni ait exhorté hier ces jeunes à ne pas participer aux manifestations, leur colère monte. Ils affirment qu’en l’absence de la libération de Soilihi Maoulida, ils prendront des mesures appropriées, laissant planer l’ombre d’une escalade de la situation dans la région.
IBM
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