Aux Comores, les pénuries alimentaires, notamment de riz, sont fréquentes. Récemment, malgré l’arrivée de 100 conteneurs de riz à Ndzouani, une pénurie persiste à Anjouan. Cette situation paradoxale, où les stocks devraient être suffisants, soulève des critiques envers ONICOR, accusée de collusion avec les commerçants pour augmenter les prix. Bien que ces accusations restent des rumeurs, elles pointent du doigt des problèmes de gestion et de transparence.
Face à cette crise récurrente, il est crucial que l’Association des Consommateurs des Comores s’implique davantage pour demander des comptes aux autorités et plaider pour une meilleure gestion des stocks alimentaires. Une proposition constructive serait la mise en place d’un groupe de travail regroupant le gouvernement, ONICOR, les commerçants et les représentants des consommateurs. Ce groupe aurait pour mission de trouver des solutions durables à ces pénuries qui semblent se répéter chaque année.
La situation actuelle à Anjouan, avec une pénurie de riz malgré des importations suffisantes, exacerbe les tensions et les frustrations au sein de la population. Il est impératif de revoir les mécanismes de distribution et de gestion des stocks pour garantir une sécurité alimentaire à long terme aux Comores. Des mesures telles qu’une surveillance accrue des pratiques commerciales et une meilleure transparence dans la gestion des importations pourraient aider à prévenir de futures crises.
ANTUF Chaharane
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