D’emblée il rappelle qu’il n’est ni proche ni partisan de Sambi. Pas faux car il était l’initiateur de la plainte citoyenne qui demandait à connaître « la vérité » sur le dossier de la citoyenneté économique. Sur cette plainte les autorités judiciaires et politiques s’appuient inlassablement pour serrer le noeud à l’opposant Sambi.
Said Larifou accuse fermement le ministre de la justice de se substituer au juge d’instruction. En effet, il y a quelques dans un entretien exclusif avec Comores Infos le ministre a déclaré que « Sambi ne va pas bénéficier d’une liberté provisoire ».
L’avocat n’en revient pas. « Cela veut dire qu’il a déjà fait le travail du juge d’instruction lequel est censé instruire à charge ou a décharge. Et voilà que notre super ministre a déjà instruit à charge », regrette non sans ironie le leader du parti Ridja lors d’une déclaration diffusée sur Ortage Live. « C’est aussi grave que ce qu’ils reprochent (à tort) à l’avocat de Sambi ». À lire aussi:👉https://www.comoresinfos.net/le-parquet-general-veut-des-sanctions-contre-lavocat-de-sambi/
Mr Larifou a aussi pris d’autres autorités dans son viseur. Il rappelle que le chef de l’Etat clame dans la presse internationale que Sambi doit être jugé par la justice, comme s’il était sûr que le juge d’instruction retiendra des charges contre l’ancien président.
Le ministre des affaires étrangères ou encore le secrétaire nationale de la CRC marchent eux aussi diligemment sur les pas du chef de l’Etat en ce qui concerne ce dossier. Pour l’avocat Said Larifou, il y a bien une « volonté manifeste d’une liquidation politique ».
« Je je vais pas jusqu’à parler d’une liquidation physique, mais politique », devrait-il insister sur noire une fois avec ironie, faisant allusion au refus des autorités de faire évacuer l’ancien président dont l’état de santé se détériore.
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