Les résultats du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) pour la session 2024 ont été proclamés ce week-end, dévoilant des résultats contrastés entre les îles de Ngazidja et d’Anjouan. Alors que certains élèves célèbrent leur réussite, les chiffres révèlent les défis persistants dans le système éducatif comorien.
À Ngazidja, sur un total de 6874 candidats, seulement 832 ont été admis directement, soit un taux d’admission de 12,10%. De plus, 1282 candidats ont été autorisés à passer les épreuves du deuxième groupe, représentant 18,65% des participants. Le taux de réussite global, incluant les admis directs et ceux passant au deuxième groupe, est de 30,65%.
Malheureusement, 4749 candidats n’ont pas réussi à obtenir leur diplôme cette année. Parmi eux, 11 ont été impliqués dans des fraudes, soulignant des problèmes de tricherie qui nécessitent des mesures strictes pour assurer l’intégrité des examens.
À Anjouan, les résultats sont plus encourageants. Sur 4716 candidats, 1353 ont été admis directement, ce qui représente un taux de réussite de 28,69%. En outre, 1446 candidats ont été autorisés à passer les épreuves orales, représentant 30,66% des participants. Avec un total de 2799 candidats soit admis soit autorisés à passer les épreuves orales, le taux de réussite global atteint 59,35%.
Les performances varient selon les centres d’examen. Le centre de Isembehou se distingue particulièrement avec un taux de réussite de 56,14% sur 285 candidats inscrits, atteignant 72,28% après les épreuves orales. À l’inverse, le centre d’Ouvanga affiche des résultats modestes avec un taux d’admission directe de 11,25% et un taux post-oral de 48,02%.
Le centre de Mutsamudu, qui a enregistré le plus grand nombre de candidats, présente des résultats mitigés. Sur 894 candidats, 27,57% ont été admis directement après rachat. Avec 241 candidats autorisés à passer les épreuves orales, le taux de réussite global s’élève à 54,57% après les oraux, portant le nombre total de candidats admis à 484.
Les résultats du BEPC 2024 montrent une disparité marquée entre Ngazidja et Anjouan, révélant les défis et les réussites du système éducatif comorien. Tandis que certains centres d’examen se démarquent par leurs bonnes performances, d’autres peinent à atteindre des taux de réussite satisfaisants.
IBM
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