En ce moment

Que du désordre dans toutes ses ramifications sous le régime Dictatorial du Colonel Azali

Tribune libre: Les Comoriens arrivent à une phase, un point de non retour qui fait que, comme disait un des grands Révolutionnaires africains le Burkinabé Thomas SANKARA, et je le cite : « LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS ».
Façon de rappeler à tous les apprentis dictateurs comoriens, les lèche bottes, les fayots de la forfaiture, les mendiants qui se dressent sur les murs des Palais nationaux en quête de quelques miettes de ce qui reste des détournements des deniers publics, les pseudos notables corrompus et une petite minorité des Ulémas sans foi ni loi qui n’hésitent pas, et je pèse mes mots, « à rendre licite ce qui a été prohibé par le Saint CORAN », à tout ce monde-là que les Comoriens ont compris leur jeu. Rien n’entame la détermination des Comoriens qui veulent vivre libres, étant donné que notre pays n’est la propriété privée de personne, pas plus celle d’un groupuscule, d’un clan ou d’une famille. Dans ce monde d’ici bas que nous vivons, et même dans l’au-delà, il n’y a pas de plus pire que les hypocrites. Ne cherchons pas plus loin si nous, Comoriens musulmans à 99,99%, sommes sincères avec nous même. Alors, à propos de l’hypocrisie, le Coran nous enseigne que les hypocrites seront logés dans le sous-sol de l’enfer.

Satan n’est pas l’égal des Anges :
Vous ne pouvez pas prêcher matin et soir la Bonne parole et ne pas vous y conformer, soyez sérieux, et rappelez-vous que vous n’avez pas le monopole de la Science ni celui de la connaissance, et c’est l’un de vos défauts majeurs que de prétendre tout connaître sans pour autant rien comprendre. La seule leçon que je puisse vous donner c’est de vous inviter, chers apprentis dictateurs et chers Ulémas attirés par l’appât du gain et la tentation, au charme de la débauche et de la facilité de l’argent qui corrompt d’adopter une attitude d’humilité, de modestie, et de décence car l’arrogance est à l’origine de l’anéantissement de Satan.
Plus dangereux encore, et pas de surprise en soi, Satan a toujours eu des enfants et des petits enfants. Ce n’est pas parce qu’un maître à penser fait l’éloge injustifié d’un Chef qui n’a aucune légitimité que l’image de ce dernier changera en bien. Satan a été cité 15 fois dans le Saint Coran et les Anges 15 fois également y ont été cités, mais cela ne signifie pas pour autant que Satan est l’égal des Anges, loin de là.

Le vrai patron, le peuple :
La différence entre « IBLISS » (Satan) et ceux qui règnent par usurpation de fonction et par la forfaiture, c’est le respect ou la limite à ne pas franchir.
Certes le grand Satan, IBLISS, avait désobéi à son Seigneur mais avait manifesté toutefois du respect à son égard en reconnaissant que le vrai patron c’est DIEU (que son Nom soit exalté), ce qui n’est pas le cas de ce régime totalitaire qui n’accepte pas que le vrai patron ce sont les Comoriens qui vous logent, vous nourrissent, vous font voyager et vous versent des salaires pour ne rien faire enfin si ce n’est de les traiter pour des moins que rien.

Le régime dictatorial récidive dans ses pratiques malsaines :
Tout le malheur infligé par ce régime en place au peuple comorien réside principalement dans le non respect aussi bien de la chose publique que de la personne. En humiliant de la sorte un peuple souverain qui ne revendique que le respect de ses droits, vous ne faites que favoriser les conditions d’une colère à laquelle vous devrez demain affronter.
En voulant tricher une nouvelle fois avec ce même peuple, vous réveillez des esprits belliqueux qui dormaient. Nous voudrons préciser par là que le faux dialogue annoncé mais qui s’apparente aux fausses assises nationales qui ont abouti au démantèlement sans discernement de l’architecture institutionnel de notre pays suivi de ce que vous-vous en rappellerez toujours, les coups d’État, avec l’un constitutionnel et l’autre électoral, le régime dictatorial récidive dans ses pratiques malsaines qui ne feraient que plonger les Comores dans un climat d’incertitude et de crise profonde difficiles à résoudre dans le court comme dans le moyen terme.

La question de la vie chère ne se réglera pas par un texte de loi :
Le régime tyrannique découvre, à la surprise générale, que le pays va mal avec sa politique économique. Atteint par une schizophrénie, un autisme, une amnésie, et même par l’Alzheimer et la maladie de Parkinson, ce régime agonisant souffre de tous les maux incurables, son remède miracle ce sera son départ qui semble inéluctable.
Comment oser prétendre légiférer pour régler la question de la vie chère sciemment provoquée par la politique économique autoritaire et désastreuse décidée hors tout cadre normatif et législatif?

Dans notre précédente tribune, nous avons évoqué le fâcheux « bricolage gouvernemental » qui se confirme et se consolide au fur à mesure des décisions prises sur des canapés importés de je ne sais où par les autorités de fait comoriennes.
S’apprêter à régler le problème du coup exorbitant de la vie en Union des Comores par une loi ne représente que de la poudre aux yeux, et ce à plusieurs titres :
De prime abord, ce gouvernement ou ce pouvoir bat tous les records du non respect des textes (1), avec comme preuve à l’appui, le balayage d’un revers de manche de l’Anti corruption ; s’ajoute à cela, la destruction de l’ossature de notre modèle institutionnel avec notamment le fait de fouler au pied la Constitution et j’en passe. Alors, manifester une volonté délibérée de non respect de la Constitution de son pays et vouloir au passage donner des gages de protection des intérêts du peuple par quelques articles d’un texte de loi constitue en soi une injure, une moquerie et une illusion de plus de la part de ce pouvoir illégal et illégitime aux abois (2).

Un pays devenu la risée de la Communauté Internationale :
Une autre moquerie, et celle-là n’est pas des moindres, l’inauguration en fanfare du Palais du peuple de Hamramba rénové.
Par cet acte qui ne revêt aucun sens, l’Union des Comores ou plutôt ce pouvoir devient la risée de la Communauté internationale.
Depuis quand dans un pays, un bâtiment public « bichonné » par un coup de peinture donne lieu à l’invitation du corps diplomatique dans une inauguration. Et si le Palais du peuple a été conçu et construit par ce pouvoir ça aurait donné lieu à quoi ? A une marche des autorités de fait sur la planète Mars aux frais du contribuable comorien à l’instar du nouveau ministre des finances dont le premier voyage officiel à l’étranger aura coûté la bagatelle de 32 millions de francs comoriens tel que nous l’avons appris dans la presse locale ?

Climat politique délétère et situation socio-économique chaotique :
Nous n’avons pas besoin de vous rappeler, une nouvelle fois n’est pas coutume, que notre pays est engagé dans une voie sans issue. Oui sans issue puisque ces autorités confondent gouverner et bricoler. Si le pouvoir veut sérieusement accorder du pouvoir d’achat à nos concitoyens, qu’il s’attaque à la racine du mal en revenant sur ses décisions arbitraires d’augmenter les tarifs douaniers qui ont sapé les initiatives, les efforts et les investissements des opérateurs économiques de la place. Et cela ne serait possible que sous l’impulsion d’une politique économique globale – et non à des mesures de saupoudrage – respectueuses d’une loi de finances. Et une telle loi de finances, tout le monde le sait est l’émanation du parlement, hors, nos députés n’ont aucune légitimité puisqu’ils n’ont pas été choisis par les électeurs de leur circonscription respective, mais plutôt par une simple désignation décidée depuis le Palais de Beit Salam. Ce qui corrobore incontestablement l’idée de la voie sans issue dans laquelle le pays est engagé.
Tant que l’amateurisme, l’imprudence, l’incompétence à outrance, le déni d’une crise sans précédent et l’absence d’une vision et d’une orientation claire s’associent au bon vouloir d’une équipe dirigeante préoccupée par son propre sort et non pas celui des Comoriens, alors il ne faut pas s’attendre à un miracle.
Gouverner un pays sans ni légalité ni légitimité et enfreindre en permanence à la loi fondamentale et aux droits des concitoyens ne fait que prouver l’existence d’un climat politique délétère et d’une situation chaotique qui ne fait que se dégrader au jour le jour.

Un pays transformé en épicerie familiale :
Gouverner c’est aussi prévoir. Et le seul Instrument de prévision c’est le budget de la nation, quelque chose qui n’existe plus avec le régime despotique en place.
Notre pays a été transformé en épicerie familiale où on ne trouve rien, pas plus même un kilogramme de farine à l’exception d’une boîte d’allumettes dont le prix a doublé. Une telle situation de chaos ne rassure personne, pas plus des acteurs économiques aussi bien étrangers que comoriens.

Une Diplomatie au rabais :
La nomination d’un nouvel Ambassadeur de l’Union des Comores auprès de la République française aurait pu, si nous étions en tant normal aux Comores, dans un pays normal qui se respecte, susciter certains espoirs au sein de la Diaspora comorienne de France. Peine perdue, puisque l’Ambassadeur fraîchement installé à Paris s’est livré à un exercice périlleux et irresponsable consistant à vilipender ses concitoyens expatriés qu’il devra protéger. L’entrée en matière de l’intéressé représente un sérieux copié collé du dénigrement du peuple comorien par son mentor, le colonel Azali qui, rappelons-nous ne s’adresse jamais à la Nation sans qu’il ait formulé des mises en garde à l’égard du peuple.
L’ambassadeur doit se remémorer de ses propos outranciers et misogynes lorsque le régime disparaîtra comme de l’écume à la surface de l’eau de l’océan et que lui même fera partie des apprentis sorciers qui seraient livrés à un autre exercice, celui-là sera un exercice désagréable de contrition.

Hassani Abdou

HaYba FM la Radio Moronienne du Monde

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