Si l’on en croit le directeur des ressources humaines (douanes), Antoissi Abdallah, cet arrêté s’appliquera aussi bien à Mwali qu’à Ndzuani. Pour rappel, en octobre dernier, la direction des douanes avait congédié plus de 90 agents contractuels.
Depuis le 2 novembre dernier, un arrêté du ministère des Finances met fin aux contrats signés à partir de 2008. L’objectif de cette mesure serait d’en finir avec les reconductions tacites de ces contrats.
La décision, qui entrera en vigueur le 1er février, concerne tous les départements ministériels de l’Union. Plus d’une soixantaine de jeunes vont donc, dans un peu moins d’un mois, devoir pointer au chômage, rien qu’à la direction générale des Impôts, contre quarante trois au niveau des douanes. Il faut dire que certains de ces contrats ne sont pas encore arrivés à terme.
L’on se demande ainsi si leurs titulaires seront ou non dédommagés. Si l’on en croit le directeur des ressources humaines (douanes), Antoissi Abdallah, cet arrêté s’appliquera aussi bien à Mwali qu’à Ndzuani. Pour rappel, en octobre dernier, la direction des douanes avait congédié plus de 90 agents contractuels. Si cette mesure est considérée comme une solution pour «remettre sur les rails et restructurer les sociétés d’Etat» après plusieurs années de gestion paternaliste, elle est perçue par l’opinion comme ‘‘un mauvais signal’’ vu les conséquences sociales qui en découlent.
Elle serait surtout en nette contradiction avec la promesse du candidat Azali Assoumani de réduire le chômage des jeunes. «C’est absurde que l’on mette fin à nos contrats sans la moindre justification valable. Nous n’avons reçu nos préavis de licenciement que très récemment alors que cet arrêté est signé depuis le mois de novembre», dénonce un contractuel de la direction générale des impôts.
Il espère que les autorités nationales trouveront promptement une solution pour ces milliers de jeunes. Il faut dire que pour espérer une réintégration, le préavis stipule que l’institution devra adresser une lettre pour justifier la nécessité de la tâche de l’agent.
Abdou Moustoifa /Alwatwan
Réagissez à cet article