L’opposant sénégalais Ousmane Sonko fait face à des accusations de viol, dans un procès qu’il juge manipulé par le gouvernement pour l’évincer de la présidentielle de 2024. Le procureur a réclamé une peine de dix ans de réclusion criminelle, alors que le jugement est toujours en délibération.
La plaignante, Adji Sarr, maintient ses accusations, déclarant avoir été violée à cinq reprises par Sonko dans le salon de beauté où elle travaillait. Elle prétend également avoir été menacée de mort, une autre accusation retenue contre Sonko, pour laquelle le parquet demande une peine d’un an de prison.
Sonko, qui est aussi le maire de Ziguinchor, admet être allé au salon pour un massage thérapeutique mais rejette catégoriquement toutes les accusations. Il dénonce un complot du gouvernement pour l’écarter des élections, affirmant qu’il ne répondra plus aux convocations judiciaires sans garantie de sa sécurité par l’Etat. Sonko est actuellement présumé être à Ziguinchor, loin de la capitale Dakar.
ANTUF chaharane
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