L’opération Wuambushu, visant à expulser des Comoriens de Mayotte, a déjà entraîné le retour forcé de 221 personnes en quatre rotations. Ces expulsions ont commencé le 17 mai avec le navire Maria Galanta et ont suscité des inquiétudes et des interrogations parmi la population.
Le gouverneur Anissi Chamsidine a maintenu une position ferme contre l’opération, malgré le changement de cap du gouvernement central. Les expulsés, dont beaucoup errent à Mutsamudu, ont partagé des témoignages troublants de leur traitement à Mayotte et de leur expulsion.
Un jeune homme de 17 ans a raconté avoir passé un mois en prison avant d’être déporté. Une femme dans la quarantaine a exprimé son désarroi face à la séparation de sa famille et a appelé les dirigeants à fournir des solutions.
Malgré la résistance du gouverneur d’Anjouan, les expulsions se poursuivent, et il y a des craintes que l’augmentation du nombre de jeunes déracinés et déscolarisés n’entraîne une hausse de la délinquance urbaine. Cette situation soulève des questions urgentes sur les droits de l’homme et la responsabilité des gouvernements.
ANTUF chaharane
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