
À l’heure où les défis liés à l’hygiène urbaine deviennent de plus en plus pressants, la mairie de Moroni redouble d’efforts pour faire de la propreté un véritable levier de développement. C’est dans cette dynamique que le mouvement « Moroni Urahafu », littéralement « Moroni Propre », a été officiellement lancé ce dimanche sur la place des banques. Portée par une volonté collective et une vision forte, cette initiative entend transformer durablement l’image de la capitale.
La cérémonie de lancement, rehaussée par la présence du ministre de l’Intérieur Mohamed Ahmed Assoumani, de la députée de Moroni Nord Mohamed Ali Charifa, du maire Omar Mohamed et de son premier adjoint Abdoulatuf Ibrahim, a rassemblé autorités locales, représentants d’associations et citoyens engagés. Mais derrière ce projet structurant, un homme se distingue par sa discrétion efficace : Mohamed Ahamada, figure clé de cette mobilisation collective.
Depuis plusieurs mois, la mairie s’est lancée dans une vaste campagne de nettoyage, et « Moroni Urahafu » vient cristalliser cette volonté politique en un mouvement populaire. Ce programme ambitieux, auquel Mohamed Ahamada apporte une contribution décisive en tant que coordinateur de terrain, ne se limite pas à l’enlèvement des déchets. Il vise à changer les mentalités et à inculquer un véritable esprit civique autour de la gestion des ordures.
« Chacun doit jeter les ordures dans les dépotoirs prévus ou attendre le passage des moto-bennes », a rappelé le maire lors de son discours. Il a également mis en garde contre les véhicules abandonnés, particulièrement nombreux sur les axes Route-Elbak, Pangadju et aux abords de la CENI. La mairie a déjà lancé des avis aux propriétaires, avec une mise en demeure claire : ces carcasses seront bientôt retirées aux frais des concernés.
Peu présent dans les discours officiels mais omniprésent dans l’organisation, Mohamed Ahamada est l’un des artisans de l’opérationnalisation de « Moroni Urahafu ». Il coordonne les équipes, veille à l’efficacité des ramassages, dialogue avec les commerçants, les jeunes, les comités de quartiers. Son approche pragmatique et inclusive a permis d’impliquer les citoyens là où d’autres n’auraient vu que de la résignation.
C’est lui, entre autres, qui a insisté pour que les campagnes de nettoyage touchent aussi les ruelles souvent oubliées des plans municipaux. Grâce à son engagement, la mairie prévoit désormais d’étendre les opérations aux quartiers d’ici deux mois, et de pérenniser ces actions au-delà des effets d’annonce.
Le ministre de l’Intérieur a souligné le caractère inédit de l’implication directe des agents municipaux dans le nettoyage des ruelles, saluant une « démarche symbolique » qui, espère-t-il, servira de modèle national. De son côté, la députée de Moroni Nord a valorisé les efforts des agents et salué une initiative qui offre « de nouvelles formes d’intégration et de dignité sociale ».
Plus qu’un simple programme de nettoyage, « Moroni Urahafu » incarne un changement profond de paradigme. La ville ne veut plus subir l’insalubrité, elle choisit de s’en libérer. Et cette libération passe par des femmes et des hommes de terrain comme Mohamed Ahamada, dont l’implication mérite d’être mise en lumière.
IBM
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