Un mois après le lancement de l’opération Wuambushu à Mayotte, visant à détruire les bidonvilles et lutter contre l’immigration illégale, le relogement des personnes expulsées pose problème. Beaucoup refusent les solutions de relogement proposées, préférant continuer à vivre dans des conditions précaires. Adidja, une résidente expulsée, décrit la dure réalité de sa nouvelle vie dans une maison en chantier : « On dort sur des tapis étendus sur des cailloux et les enfants en souffrent ». D’autres, comme Ahmed, acceptent les nouveaux logements proposés, mais sont confrontés à des conditions de vie exiguës et à la séparation d’avec leurs proches en situation irrégulière. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que l’opération se prolongerait d’un mois et que l’objectif initial de détruire un millier de logements serait dépassé d’ici la fin de l’année. Malgré les défis, le ministre reste déterminé à « reprendre la maîtrise du foncier » et à développer le tourisme à Mayotte.
Saïd Hassan Oumouri
Réagissez à cet article