L’Union de l’opposition aux Comores organise aujourd’hui un rassemblement politique, le premier en plus de quatre ans sous le régime d’Azali. Cependant, l’approche des autorités face à cet événement pacifique soulève des questions. Il semble que la peur de la participation citoyenne ait conduit à des restrictions sur le lieu du rassemblement.
La préfecture n’a autorisé l’opposition à tenir le rassemblement que dans une salle fermée, refusant l’accès aux espaces publics tels que les stades ou les villages. Cette décision semble indiquer une crainte que les citoyens ne viennent spontanément assister aux discours de l’opposition.
De plus, des informations récentes indiquent que la préfecture empêche les gens de rester à l’extérieur de la salle où se tient le rassemblement. Cette action constitue une entrave à la liberté de circulation, un droit fondamental dans une société démocratique.
Ces restrictions soulèvent des préoccupations sur la liberté d’expression et le droit de réunion aux Comores. Elles semblent indiquer une peur des autorités face à l’expression pacifique de l’opposition politique, ce qui pourrait avoir des implications sérieuses pour la démocratie dans le pays.
ANTUF chaharane .
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