Le 25 mars 2023, le Front Commun Élargi des Forces Vives Comoriennes a publié un communiqué condamnant fermement la déclaration du colonel Azali Assoumani, président des Comores, prononcée la veille dans une mosquée. L’opposition accuse le président de mentir et de ne rien apporter de concret en vue de l’élection présidentielle de 2024.
Le Front Commun dénonce l’absence d’actes tangibles de la part d’Assoumani pour renforcer la paix dans le pays, détruite par sa politique contre le vivre-ensemble de la population comorienne. L’opposition se montre intransigeante et refuse de participer à tout dialogue ou réunion initiés par le président, tant que certaines conditions préalables ne sont pas remplies.
Parmi ces conditions, le Front Commun exige la libération immédiate de l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, de l’ancien vice-président Mohamed Ali Soilihi, du gouverneur Salami Abdou, de l’ancien vice-président de l’Assemblée Nationale Ibrahima Mhoumadi Sidi et de tous les autres prisonniers politiques détenus par le régime d’Assoumani.
L’opposition réclame également la liberté de circulation pour tous les Comoriens sur le territoire national et international, la liberté de rassemblement en réunion publique ou privée, le cantonnement de l’armée et des forces de l’ordre dans les casernes, ainsi que la mise en place d’une commission tripartite paritaire entre le pouvoir, l’opposition et la société civile pour superviser les élections.
Le Front Commun des Forces Vives des Comores, dirigé par Ahmed Hassane El-Barwane, reste profondément attaché à ces revendications et maintient sa position ferme face au gouvernement en place.
Antuf chaharane
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