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Liberté des Mabedja : Massoud M’madi et Said Salim toujours en détention provisoire

Les deux inculpés ont été entendus au fond par le magistrat instructeur, le 22 septembre dernier et replacés en détention. Avant cette date, des demandes de mise en liberté provisoire dont une qui remonte au 2 septembre ont été formulées, mais rien ne suit. «Silence radio’’, déplore leur avocat Me Gérard Youssouf.

Deux semaines après la mise en liberté provisoire de Chamouine Soudjay et Farhane Attoumane, les deux autres, Massoud M’madi et Said Salim alias Désiré restent toujours en détention provisoire. Ces deux inculpés se trouvent toujours maintenus en prison, depuis déjà un mois, malgré les demandes de mis en liberté provisoire formulées par leurs avocats.

Dans la chronologie, leur avocat, a fait savoir que les deux inculpés ont été entendus au fond par le magistrat instructeur, le 22 septembre dernier «et depuis, rien». Avant cette date, des demandes de mise en liberté provisoire dont une qui remonte au 2 septembre ont été formulées, mais rien ne suit. «Silence radio, rien ne se dit, rien ne se fait. A l’heure actuelle, le délai de 5 jours est écoulé, nous n’avons toujours pas de réponse et on ne peut rien faire» déplore l’avocat.

Pour lui, cela constitue un blocage, rien ne peut se faire. ‘’Nous ne pouvons même pas saisir la chambre d’accusation pour une demande de mise en liberté d’office car le procureur général se trouve en dehors du pays’’. A en croire l’avocat, le traitement réservé à son client «relève de la discrimination», ajoutant que son client ne bénéficie pas du principe d’égalité de tous devant la loi. «Nous sommes en face d’une détention arbitraire et nous ne pouvons pas laisser faire. Nous ne pouvons pas laisser des pauvres innocents en prison», a-t-il dit.

Déterminé à faire évoluer la situation de ses clients, Me Gérard Youssouf envisage de saisir par requête dès aujourd’hui le groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire, au rapporteur spécial sur les droits à la liberté et des réunions pacifiques et au haut commissariat des Nation-Unies chargé des Droits de l’homme. «Nous allons saisir ces instances afin de faire entendre la voix de nos clients qui se trouvent en détention arbitraire depuis un mois», a-t-il conclu.

Mariata Moussa/ Alwatwan

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