Si à la fin d’une rencontre, il y a le tableau d’affichage qui donne le résultat d’un match, il faut parfois savoir regarder bien au-delà du score pour déterminer le vainqueur d’un match.
Et hier au soir, à la fin de ce huitième de finale épique de la Coupe d’Afrique des Nations opposant le Cameroun, pays hôte et quintuple vainqueur aux Comores, petit poucet de la compétition et victimes d’innombrables injustices, il suffisait de savoir regarder dans les cœurs, dans les regards et lire sur les visages des supporters comoriens, de nos pères et mères, partout où ils se trouvaient, de parcourir la toile en long et en large pour voir les commentaires des passionnés de football ainsi que les analyses des spécialistes pour comprendre que le véritable vainqueur n’était pas celui désigné par le score mais bel et bien nos vaillants et talentueux Coelacanthes.
Les coéquipiers de Chaker Alhadhur, gardien providentiel, ont non seulement rempli de joie et de fierté tous les comoriens du monde mais ils ont aussi gagné en respect et honoré la patrie à travers le monde.
Et si la beauté du sport se résume aux émotions qu’il procure, on peut le dire sans faillir et avec un zeste de chauvinisme que les Gombessa nous ont dors et déjà offert la plus belle des coupes 😊
Amir Saandi
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