Dans un acte qui soulève des sourcils et suscite des questions sur l’intégrité de nos dirigeants, environ dix ministres ont récemment fait des demandes pour de nouveaux véhicules de fonction. Ce qui serait considéré comme une simple mise à jour de flotte gouvernementale prend une tournure inquiétante lorsque l’on examine de plus près les détails.
Chaque facture pour ces nouveaux véhicules dépasse les 17 millions de nos francs, une somme considérable qui ne peut être ignorée. Ce qui rend ces demandes encore plus suspectes, c’est leur calendrier. À l’approche du 26 mai, date prévue pour un remaniement ministériel, il est légitime de se demander pourquoi ces ministres ont besoin de nouveaux véhicules si proches d’un possible changement de gouvernement.
Cependant, les motivations derrière ces demandes deviennent plus claires lorsqu’on examine les pratiques courantes parmi certains membres du gouvernement et hauts fonctionnaires. Il est rapporté que plusieurs d’entre eux ont pris l’habitude de remplacer les plaques d’immatriculation administratives par des plaques civiles sur les véhicules de fonction. Cette manipulation leur permettrait de s’approprier ces véhicules de l’État une fois qu’ils seront démis de leurs fonctions.
Cette stratégie sournoise soulève des questions fondamentales sur l’éthique et la responsabilité des dirigeants politiques. Au lieu de servir l’intérêt public, ces individus semblent plus intéressés par leur propre avantage personnel, allant jusqu’à utiliser les ressources de l’État pour leurs propres besoins après avoir quitté leurs fonctions.
IBM
Réagissez à cet article