Les Comores sont confrontées à un défi de taille : la lutte contre les épidémies qui sévissent sur leur territoire. Alors que le choléra continue de faire des ravages, le paludisme et la grippe ajoutent à la complexité de la situation sanitaire dans l’archipel.
Une des principales préoccupations des autorités sanitaires est le faible taux de recours aux hôpitaux pour le diagnostic et le traitement des maladies. Ce constat est étayé par un récent rapport mettant en évidence l’importance de la surveillance épidémiologique pour mieux comprendre et combattre ces fléaux.
Le choléra, en particulier, gagne du terrain de manière alarmante. Les autorités appellent à une mobilisation collective pour limiter sa propagation. Le pic le plus inquiétant a été enregistré le 12 avril 2024, avec 387 cas en une semaine. Cependant, une partie de la population semble encore dans le déni de cette épidémie, ce qui entrave les efforts de lutte.
Le Dr. Ben Aboubacar Faouzouz, responsable de la surveillance épidémiologique, met en garde contre le risque de propagation de la grippe, incitant chacun à être vigilant face aux symptômes. Quant au paludisme, une augmentation des cas, notamment à Ngazidja, est observée, avec un pic de 366 cas confirmés lors de la semaine 8 de 2024.
Face à cette situation critique, des mesures drastiques sont nécessaires. La pulvérisation intradomiciliaire et la sensibilisation sont déployées dans toutes les localités de l’île pour endiguer la propagation de ces maladies. Cependant, la pleine coopération de la population est indispensable pour que ces efforts portent leurs fruits.
IBM
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