Arrière toutes les femmes ?
Aucune loi, aucune règlmentation comorienne, aucune convention internationale n’interdit aux femmes de voyager à l’avant d’un véhicule particulier ni de transport en commun.
Le Capitaine Taoufik Houssein, de la Gendarmerie Nationale, responsable de la brigade routière, interrogé par HaYba FM, déclare que seuls les enfants et les femmes enceintes sont proscrits des sièges avant.
Selon le Capitaine, ce sont des membres du syndicat des chauffeurs de la région Mitsamihuli – Mbwankuu, qui, suite à l’accident de Ndzauze se sont érigés en policiers, et ordonnent à des femmes d’abandonner les sièges avant. Certains portent une tenue et se sont rendus dans d’autres régions imposer « la mesure ».
Le Chef de la Section routière, insiste sur l’obligation et l’importance de porter la ceinture de sécurité pour les passagers à l’avant.
Dans l’accident de Ndzauze, le chauffeur a survécu quelques jours, grâce à la ceinture qu’il portait alors que les passagers a l’avant ont péri tout de suite.
Sur internet, cette affaire de « l’interdiction des femmes à l’avant » fait fumer les écrans. De la réglementation routière, le débat a explosé dans tous les sens et à tous les niveaux y compris le sexisme de notre code de la route.
Et si au lieu de se lancer dans des débats interminables, on interrogeait d’abord les responsables ?
Hayba Fm
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