Deux jours après la libération d’un entraîneur célèbre de foot, accusé d’avoir agressé sexuellement des mineurs, le gouvernement libère 60 prisonniers dont une majorité écrasante serait des violeurs et des agresseurs sexuels.
L’argument avancé par un administrateur de la justice dans une interview avec fcbk Fm est fallacieux et incompréhensible. » Ils souhaitent désengorger la prison ».
Selon une liste publiée et réactualisée quotidiennement sur fcbk Fm, le nombre de prisonniers politiques s’élève à 62 personnes. Il aurait suffit de libérer ces pères de familles dont la majorité ont commis » des délits d’opinion » et d’autres personnes emprisonnées pour des petits délits.
Me Saïd Issa, avocat au barreau de Moroni, explique qu’il s’agit » d’une grâce présidentielle » accordée par le chef de l’État suite à une demande qu’il avait formulé pour ses deux clients: deux agresseurs sexuels et un voleur.
D’autres sources indiquent qu’il s’agit d’une initiative du procureur général et son ministre de la justice.
Actuellement, personne ne sait comment cette liste de 60 personnes a été établie.
Ali Mbae
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