
Les Comores se préparent pour les élections de 2024. Le Front commun a exprimé son refus de participer sans des garanties satisfaisantes, tandis que le gouvernement s’est montré ouvert à la négociation sans toutefois faire de concessions majeures. La société civile craint une répétition des événements de 2019 et appelle à des mesures préventives pour assurer un processus électoral apaisé et transparent.
Le pays traverse une crise existentielle liée entre autres à la question de Mayotte. Nadia Tourqui, membre du « Collectif Stop Wuambushu », a souligné la nécessité d’un encadrement international des élections pour rétablir la confiance des électeurs, ébranlée depuis 2018 par des processus électoraux jugés biaisés.
Mohamed Saïd Abdallah Mchangama, ancien président de la Fédération comorienne des consommateurs, insiste sur l’importance d’organiser des élections démocratiques et transparentes. Il appelle l’opposition et le gouvernement à assumer leurs responsabilités envers la société comorienne.
Fatuma Mohamed Eliyas, également du « Collectif Stop Wuambushu », propose de renforcer la culture citoyenne et l’indépendance des institutions. Fatouma Nassor Halifa, spécialiste en géopolitique et développement social, plaide pour l’unité au sein de l’opposition et l’émergence d’un candidat consensuel pour représenter les aspirations du peuple comorien.
ANTUF chaharane
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