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L’avocat Me Saïd Larifou rejoint le collectif d’avocats d’Ousmane Sonko.

L’avocat Me Saïd Larifou rejoint le collectif d’avocats d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition au président Macky Sall du Sénégal, qui doit être jugé le 30 mars pour diffamation. Me Larifou est préoccupé par le climat social au Sénégal, affirmant que l’évolution de la situation politique peut entraîner d’autres pays africains à s’inscrire dans une dynamique de changement respectueux de droit et des libertés politiques. Il s’interroge également sur la nécessité de tenir une procédure judiciaire en diffamation contre le principal opposant et candidat déclaré à moins d’un an des élections présidentielles. Selon lui, le climat actuel n’est pas favorable à une justice équitable et sereine, et les morts des militants de Sonko en relation avec le climat politique très tendu au Sénégal sont la preuve du climat de tension et des violences politiques.

Me Larifou souligne que l’enjeu des procédures judiciaires ouvertes dépasse la personne d’Ousmane Sonko et du Sénégal, étant donné qu’il y a un risque potentiel de crimes contre la démocratie et de morts en relation avec les prochaines échéances électorales. L’avocat est par ailleurs président de l’ONG Waraba d’Afrique, qui œuvre pour l’alternance pacifique par les urnes en Afrique et contre toutes les formes de violences et maltraitances.

En conclusion, il faut encore attendre le 30 mars, date du jugement d’Ousmane Sonko pour diffamation, pour en savoir plus sur cette affaire qui soulève rarement autant de passion et d’attention. Cette dimension internationale prise par la procédure pénale ouverte contre Ousmane Sonko, chef de l’opposition et candidat déclaré à l’élection présidentielle, est l’expression de la préoccupation légitime et justifiée des peuples d’Afrique de voir un pays africain, modèle d’alternance démocratique, sombrer et glisser dans l’arbitraire.

Antuf chaharane 

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