Mromagi est en deuil. La petite Mounira, une jeune fille portée disparue il y a quelques jours, a été retrouvée morte, victime d’un assassinat brutal. L’enlèvement et l’assassinat pourraient être liés à une agression sexuelle. La population de Mromagi à Anjouan est plongée dans la consternation et la colère. L’assassinat de Mounira vient s’ajouter à une longue liste de crimes non élucidés qui hantent Anjouan et les autres îles des Comores.
Ce n’est un secret pour personne : la police (la gendarmerie ) comorienne est largement dépourvue des outils modernes indispensables à une enquête criminelle efficace. Les méthodes scientifiques, comme les analyses ADN, la balistique, ou encore l’étude des empreintes digitales, sont presque inexistantes. Les enquêteurs sont contraints de se fier à des méthodes archaïques, reposant principalement sur des témoignages et des rumeurs. Le bouche à oreille, bien qu’il puisse parfois fournir des pistes, reste une méthode peu fiable et sujette à de nombreuses erreurs.
Actuellement aucune information n’a été communiquée sur les circonstances de la mort de cette enfant.
IBM
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