
Dans un contexte international marqué par une escalade rapide du conflit entre Israël et l’Iran, le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, s’illustre par une prise de position forte et sans équivoque. Il devient ainsi le premier chef d’État à condamner ouvertement l’attaque menée par les États-Unis contre trois sites nucléaires en République islamique d’Iran, dont l’installation hautement sensible de Fordo.
Dans un communiqué officiel publié par la Présidence comorienne (Beit-Salam), le gouvernement exprime sa « profonde inquiétude » face à cette opération militaire américaine, survenue au dixième jour du conflit armé opposant Israël à l’Iran. L’Union des Comores qualifie cette attaque de « violation grave du droit international » et de « menace directe pour la paix et la sécurité internationales ».
« Le recours à la force contre des installations nucléaires fait peser un risque incalculable sur les populations civiles, l’environnement, ainsi que sur la stabilité régionale et mondiale », peut-on lire dans le texte officiel.
Un appel fort à la paix et au multilatéralisme
Face à cette situation explosive, le président Azali Assoumani appelle à un arrêt immédiat des hostilités et exhorte les parties impliquées à privilégier la voie du dialogue. Le chef de l’État comorien sollicite également une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies afin de prendre les mesures nécessaires pour rétablir la paix.
Le communiqué réaffirme l’attachement indéfectible des Comores aux principes de la Charte des Nations unies, à la souveraineté des États, et à la non-prolifération des armes nucléaires.
Cette déclaration ferme du président Azali, au moment où la majorité des grandes puissances observent un silence prudent, confère aux Comores un rôle diplomatique inédit. Plusieurs analystes comoriens saluent ce positionnement courageux d’un petit État insulaire qui place le droit international, la paix et la sécurité humaine au-dessus des logiques de puissance.
IBM
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