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Ichata Hassani, une vaillante sage-femme

Engagée, vaillante, Ichata Hassani est une sage-femme « donneuse de vie » depuis plus de 13 ans au service du CHN El Maarouf. Mère de 4 enfants, elle donne son amour à cette noble profession qu’elle porte bien. Parce que chaque naissance est une réussite. Les sages-femmes de la jouissance et de mérite.

C’est en forgeant qu’on devient forgeront. Ichata Hassani, jeune maman de 4 enfants, est une sage-femme engagée dans son travail. Chevronnée depuis 13 ans de service au CHN El-marouf, elle gagne le respect de ses collègues et de ses supérieurs hiérarchiques. A l’occasion de la journée de la sage-femme, elle estime que cette journée est très importante car elle vient marquer le métier. « C’est tout simplement une reconnaissance et une fierté. La thématique est 100 ans de progrès. Pour nous chaque année, il y a de la nouveauté et le métier est en progression. Aux Comores, il y a eu beaucoup d’efforts qui ont été consentis, le taux de mortalité maternelle et infantile a diminué grâce aux campagnes de sensibilisation qui sont faites dans les villages. Bien évidement, nous sommes encore au rendez-vous mais il il reste encore beaucoup à faire », souligne-t-elle.

Comme le métier l’exige, les sages-femmes doivent prendre soin des femmes enceintes durant les neuf mois de grossesse jusqu’à l’accouchement que ce soit sur les soins prénatals, dans la planification familiale en leur offrant des services de bien être voire même dans les situations d’urgence. Aux Comores, certes le plateau n’est pas avancé comme dans les autres pays mais ces vaillantes femmes font avec les moyens disponibles pour les besoins de la population. « Certes il y a des choses qu’on aimerait avoir mais nous avons une plateforme appropriée et nous faisions avec les moyens de bord. Le pays a les moyens de prendre en charge les femmes enceintes pour leur assurer un accouchement normal en toute sécurité. Pour la césarienne, nous avons un bloc opératoire qui répond aux normes. Bien sûr on suggère que la plate-forme soit encore bien équipée », rassure ce major de salle d’accouchement au CHN El Maarouf.

Trésorière nationale de l’association du bien-être de la femme et de l’enfant (Ascobef), cette mère de 4 enfants manie vie familiale et vie professionnelle. « Rien n’est facile, j’ai eu la chance de trouver un mari qui comprend mon travail et me soutient beaucoup. J’ai pris l’engagement de dédier mon savoir et ma vie pour la santé de la mère et de l’enfant. Pour l’Ascobef, je ne suis pas salariée, c’est une association dont je suis membre de la gouvernance et nous sommes sollicités en cas de besoin. Je dois donner ma petite pierre sur ce chantier, qui est la santé de reproduction », avance-t-elle.

C’est l’occasion pour cette dernière d’inviter les femmes à consulter. « Il y a des ressources humaines disponibles, contrairement aux années précédentes. Aujourd’hui les sages-femmes sont nombreuses. Nous sommes là pour répondre aux besoins de la population. Il y a beaucoup de structures de santé. Il y a des services de consultation, de planification donc nous devons faire confiance à ces sages-femmes pour notre bien être à tous. Nous sommes là pour les écouter », conclut-elle.

Andjouza Abouheir / LGDC

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