C’est une histoire qui scandalise et fait réfléchir sur l’état du système de santé comorien. Une mère, arrivée en urgence avec sa fille malade à l’hôpital El Marouf de Moroni, a vécu une expérience qui dépasse l’entendement. Sa fille nécessitait une hospitalisation immédiate, mais le médecin de garde, appelé par une infirmière pour examiner l’enfant, a tout simplement refusé de se déplacer. La raison invoquée ? Il était « fatigué ».
Face à cette réponse glaçante, la mère, démunie et en colère, a partagé son indignation sur Facebook. Comment un médecin, dont le rôle est de protéger et de soigner, peut-il ignorer une telle situation d’urgence ?
Lorsqu’un médecin prête serment, il s’engage à placer la vie et la santé des patients au centre de ses priorités. Pourtant, cet incident révèle une triste réalité : certains semblent oublier l’essence même de leur vocation. Être médecin, ce n’est pas juste porter une blouse blanche, c’est être là, même quand c’est difficile, pour ceux qui en ont besoin.
Bien sûr, personne ne peut nier les défis auxquels le personnel médical est confronté. Mais peut-on vraiment justifier qu’un médecin refuse de voir un enfant malade ?
Cet incident est aussi révélateur d’un problème plus vaste. Aux Comores, les hôpitaux sont souvent débordés, mal équipés, et le personnel est insuffisant. Dans ce contexte, des tensions et des frustrations peuvent émerger, mais elles ne doivent jamais se traduire par une mise en danger des patients.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident fait surface, et cela soulève des questions cruciales : qui contrôle la qualité des soins dans nos hôpitaux ? Où est la ligne rouge entre des conditions de travail difficiles et un comportement inacceptable ?
Cette mère qui a osé parler, qui a osé dénoncer, doit être entendue.
IBM
Réagissez à cet article