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Dialogue inter-comorien : Le parti au pouvoir pour une «approche participative»

Le secrétaire général de la Convention pour le renouveau des Comores (Crc) fait savoir que le dialogue, tel que prôné par le chef de l’Etat, vise à «revoir et à renforcer le processus démocratique, préparer de façon apaisée, les prochaines échéances électorales et parachever la charpente institutionnelle». Pour Youssouf Mohamed Ali, de tels chantiers nécessitent «la présence de tout le monde».

La Convention pour le renouveau des Comores (Crc), s’est félicitée, hier, de la mise en place du cadre censé assurer le pilotage du dialogue inter-comorien. Son secrétaire national se dit «confiant» mais souhaite «une approche participative» qui permettra, selon lui, de mobiliser «le maximum de tendances politiques et de la société civile autour du dialogue».

«Futures éléctions»

Pour expliquer le bien-fondé du dialogue, Youssouf Mohamed Ali revient sur la fragilité des institutions et la nécessité d’assoir des bases institutionnelles solides. Il insiste sur trois aspects : le renforcement du processus démocratique, la préparation des futures élections et le parachèvement de la structure constitutionnelle et des instruments y afférents. «L’esprit du président est de mobiliser tout le monde pour discuter des aspects qui concernent tout le monde.

Nous avons par exemple la loi sur les partis politiques. Pour modifier la loi, il faut de larges consultations, il faut que toutes les forces politiques soient là», a-t-il expliqué. «Nous voulons aussi que les prochaines élections se passent dans de bonnes conditions, de façon très apaisée. Nous ne voulons pas de tensions à chaque élection. Mais, dans ce cas, il faut s’assoir pour parler des failles à l’origine des tensions», a-t-il souligné.

Ce dernier estime que le pays a bien connu des moments de fragilité institutionnelle mais que les partis politiques se retrouvent toujours «pour arrêter des solutions communes visant à renforcer la démocratie, à corriger les failles et à aller de l’avant».

«S’impliquer activement»

Le chef de la Crc évoque le cas de la Ceni dont la représentativité ne doit laisser aucun doute pour «mieux assurer la transparence» lors des futures échéances électorales.«Tous les pays du monde ont leurs failles que ça soit sur le plan politique, juridique et institutionnel. Il est du devoir de tout le monde de corriger ces failles.

Le dialogue doit permettre à tous de contribuer à un processus électoral renforcé à tous les niveaux en donnant à la Ceni les moyens de travailler efficacement. Il y a le découpage électoral et bien d’autres choses. Il faut donc la présence de tout le monde», a précisé le secrétaire général du parti au pouvoir.
Youssoufa Mohamed Ali parle d’une «démarche novatrice», précisant que «la République n’a pas commencé en 2016» et que «bien avant nous, d’autres ont modifié même la constitution en 2013 sans la moindre consultation».

Félicitant le chef de l’Etat pour «son choix d’impliquer tout le monde», le secrétaire général a lancé «un appel à toutes les forces vives à s’impliquer activement au dialogue pour consolider la démocratie, identifier les failles et apporter des solutions durables.»

A.S. Kemba / Alwatwan

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