L’agent comptable de Comores Télécom, Chamsoudine Soulé, et le coordinateur de la direction des ressources humaines de la même société, Ibrahim Abdallah, sont libres de leurs mouvements depuis hier, mardi, après que la Cour de cassation a infirmé la décision de la chambre d’accusation. Un autre prévenu, poursuivi dans cette même affaire de surfacturations à Comores Télécom, Abédéramane Cheikh, vient de bénéficier de la même mesure d’élargissement. L’avocat des deux premiers cités, Me Ahamada Mohamed Baco, n’a pas caché, hier, sa satisfaction. «Après l’arrêt de la cour d’appel, que nous n’avons apprécié, nous avons porté l’affaire devant la Cour de cassation, c’est-à-dire laCour suprême, dont le rôle est justement de veiller au respect de la loi. Elle a trouvé qu’effectivement, la loi n’était pas respectée. Par, conséquent elle a cassé et annulé la décision. D’où, cette mise en liberté», a-t-il réagi.
Quant à la possibilité pour ses clients d’être convoqués de nouveau, Me Baco, tout en précisant qu’il s’agissait d’une liberté provisoire, a déclaré que le cerveau de cette affaire, l’homme d’affaires malgache du nom de Parfait, qui est en fuite, devrait d’abord être appréhendé. «Nous sérions bien sûr contents si cet homme d’affaires malgache était arrêté ; cela pourrait permettre de faire la lumière sur le dossier », a-t-il ajouté.
Nazir Nazi
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