Face à une crise énergétique persistante, le gouvernement comorien multiplie les initiatives pour garantir une fourniture électrique stable. Après avoir lancé un appel d’offres pour le poste de directeur général de la Sonelec, l’État envisage désormais de recruter une société spécialisée pour la maintenance et la révision des groupes électrogènes. Une décision cruciale alors que le pays peine à assurer une production énergétique régulière.
Un comité ad hoc a été mis en place pour superviser ces travaux. Sa mission inclut l’évaluation des besoins en maintenance, la supervision des travaux de révision, et la garantie de la qualité des pièces de rechange. Ce dispositif s’inscrit dans une politique visant à éviter les erreurs passées, où l’achat de matériel et de pièces s’est souvent avéré inefficace.
Parmi les candidats au marché, la société malgache Henri Fraise se positionne comme un acteur clé. Elle propose une révision générale des groupes électrogènes à 250 millions de francs comoriens et une révision partielle à 95 millions. En comparaison, la Sonelec, malgré ses moyens limités, réalise des prestations similaires à des coûts nettement inférieurs : 120 millions pour une révision générale et 45 millions pour une révision partielle. Un écart qui soulève des questions sur la fiabilité et la compétitivité des prestations proposées.
La société belge, également en lice, se heurte à des délais de livraison de six mois pour les pièces de rechange, contre un mois pour Henri Fraise. Toutefois, des doutes subsistent sur la qualité des pièces malgaches : solides ou défectueuses, leur performance sera déterminante.
IBM
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