Suite à notre publication précédente concernant l’aéronef de Royal Air, nous revenons aujourd’hui avec des précisions cruciales pour une meilleure compréhension de la situation.
L’avion en question, exploité par la compagnie Royal Air, a été en service en République tchèque, en Europe, avant d’arriver à Moroni il y a deux mois. Nos informations vérifiées confirment que cet aéronef est conforme aux normes européennes, garantissant ainsi sa sécurité et son bon fonctionnement.
Un point important à souligner est la nécessité d’un appareil nommé GPU (Ground Power Unit) pour le démarrage de cet avion le matin, une exigence commune à tous les appareils respectant les normes européennes. Aux Comores, seul l’aéroport international Prince Said Ibrahim dispose de cet équipement essentiel.
C’est ainsi que l’avion ayant transporté le président Azali vers Anjouan hier après-midi a dû rester sur place jusqu’à ce matin. En effet, l’aéroport d’Anjouan n’étant pas équipé d’un GPU, Royal Air a dû faire appel aux travaux publics pour obtenir un appareil permettant de démarrer l’aéronef.
Contrairement à certaines rumeurs, il ne s’agissait donc pas d’une panne technique mais d’un protocole obligatoire à suivre pour ces types d’avions. Cette procédure est imposée par les normes européennes afin de garantir la sécurité et la conformité des opérations aériennes.
Nous avons jugé nécessaire de partager ces informations pour rectifier les malentendus et assurer une information juste et équitable à notre public. Royal Air, en respectant scrupuleusement les normes, démontre son engagement envers la sécurité et la conformité réglementaire, et il est essentiel que ces efforts soient justement reconnus.
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