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Affaire Faina : Un inculpé reconnait l’acte de viol et non l’assassinat

Dans une conférence de presse tenue jeudi dernier, à Moroni, Me Idrisse avocat de la famille de Faina violée et tuée, à Memboidjou, a affirmé que l’un des deux inculpés a reconnu l’acte de viol, mais pas l’assassinat, pendant que l’autre est reconnu coupable pour non dénonciation malgré qu’il rejette toute responsabilité portée contre lui.

Alors que la famille de la petite fille Faina et assassiné se dit confiant à la justice et exige pour que la lumière soit faite, Me Idrisse avocat en charge du dossier a confirmé lors d’une conférence de presse, les deux personnes inculpées l’une d’elle a reconnu l’acte de viol et non l’assassinat pendant que l’autre a été reconnu coupable de non dénonciation tout en refusant son implication. « Les deux personnes inculpées sur l’assassinat de la petite jeune fille Faina, l’une a reconnu l’acte de viole, mais pas l’assassinat et l’autre refuse toute implication malgré sa non dénonciation », a déclaré Me Idrisse.

Les avocats se disent confiants à la justice et le juge d’instruction en personne. Ils rassurent également que le dossier suit son cours avec une prudence incarnée de la part du juste d’instruction. « Les aveux obtenus à travers les inculpés prouvent les faits du crime », précise Me Idrisse Mzé Mouigni. Par ailleurs, l’avocat de Faina laisse entendre que, le père de Faina a regretté suite à sa déclaration incriminant le procureur de la République pour corruption visant à couvrir les « vrai coupables ».

Tenant compte de la gravité de l’acte de crime et le traumatisme morale que subisse la famille de la petite fille violée et tuée, Me Abdreman Hilali appelle la population à donner un peu plus de temps cette famille à passer le deuil. Selon lui, c’est un sujet sensible qui préoccupe l’opinion publique. « Nous travaillons sans cesse pour que l’assassinat de Faina ne soit pour rien, toutefois nous réclamons la vigilance car le dossier est en cours, et cela peu basculer à tout moment comme ça a été le cas des deux premières personnes arrêtées et acquittées en suite», préconise Me Abdreman Hilal .

Nassuf. M. Abdou / Al fajr

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2 commentaires sur Affaire Faina : Un inculpé reconnait l’acte de viol et non l’assassinat

  1. Les avocats se disent confiants à la justice. C’est du juridiquement correct. Ces hommes de droit savent bien que la justice est en fuite depuis très longtemps. La première réaction de la maman de Faina fut révélatrice de cette absence de justice et d’un droit bafoué. Elle disait que l’absence de justice sur les précédentes victimes ne peut dicter une volonté d’aller se plaindre devant une justice à géométrie variable. Les précédentes victimes d’injustice n’ont jamais bénéficié de vrais procès. La liste des personnes détenues, pour avoir usé du droit d’expression se rallonge, les enlèvements extra judiciaires des activistes et politiques sont légion, les condamnations sans jugement monnaie courante, les assassinats, dont est coupable le pouvoir, sont d’une opacité telle que l’on ignore le nombre et ce sans qu’aucune procédure judiciaire soit, objectivement, ouverte et les exactions immondes, sataniques, sadiques, criminelles dont les victimes sont âgées de 2 à plus de 80 ans restées sans suites judiciaires équitables actent la preuve que la confiance à la justice reste une denrée rare. Pour laisser penser que la justice naitrait de ses cendres, il faudrait que tous les crimes commis sur des personnes connaissent une ouverture de procédure judiciaire y compris ceux commis par ZALI et sa clic. Dans le cas contraire seuls les hommes de droit continueront à espérer par leur langage subtile et magistralement correct à une justice qu’ils savent inexistante. A moins que les décisions de justice se rendent par acclamations populaires sans queue ni tête.

  2. Les avocats se disent confiants à la justice. C’est du juridiquement correct. Ces hommes de droit savent bien que la justice est en fuite depuis très longtemps. La première réaction de la maman de Faina fut révélatrice de cette absence de justice et d’un droit bafoué. Les précédentes victimes d’injustice n’ont jamais bénéficié de vrais procès. La liste des personnes détenues, pour avoir usé du droit d’expression, se rallonge, les enlèvements extra judiciaires des activistes et politiques sont légion, les condamnations sans jugement monnaie courante, les assassinats, dont est coupable le pouvoir, sont d’une opacité telle que l’on ignore le nombre et ce sans qu’aucune procédure judiciaire soit, objectivement, ouverte et les exactions immondes, sataniques, sadiques, criminelles dont les victimes sont âgées de 2 à plus de 80 ans restées suites judiciaires équitables actent la preuve que la confiance à la justice reste une denrée rare. Pour laisser penser que la justice naitra de ses cendres, il faudrait que tous les crimes commis sur des personnes connaissent une ouverture de procédure judiciaire y compris ceux commis par ZALI et sa clic. Dans le cas contraire seuls les hommes de droit continueront à espérer par leur leur langage subtile et magistralement correct. A moins que les décisions de justice se rendent par acclamations populaire sans queue ni tête.

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