
En prélude aux élections présidentielles de 2024 aux Comores, le parti au pouvoir CRC est confronté à des accusations de coercition politique. D’après le témoignage d’un membre de l’opposition de la diaspora, affilié au mouvement de protestation Daoula Ya haki contre la dictature daoula, le CRC exercerait des pressions sur les citoyens pour qu’ils adhèrent au parti.
Le 27 mai 2023 lors d’une manifestation à Paris, l’opposant a affirmé que le parti au pouvoir menaçait de licencier ceux qui refusent d’adhérer au CRC de la fonction publique. De plus, les agriculteurs récalcitrants seraient privés d’aides au développement agricole.
Selon lui, ce phénomène est déjà présent dans sa région de Dimani, où l’adhésion au CRC est conditionnée par l’accès à l’emploi dans les sociétés d’État et la fonction publique. Il dénonce ces pratiques de coercition et invite les Comoriens à résister à ce chantage pour un véritable développement du pays.
Il faut noter que le CRC avait récemment lancé une campagne d’adhésion réussie à Malé Mbadjini, recrutant plus de 1600 nouveaux membres en une seule journée. Cependant, ces nouvelles accusations jettent une ombre sur l’intégrité de cette campagne.
Saïd Hassan Oumouri
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