Maoulida, événement majeur pour les Comoriens, s’est déroulée dans un climat de malaise palpable en raison d’une absence fortement remarquée : celle du président Azali Assoumani. Le chef de l’État, qui devait assister à cet événement à la place de l’Indépendance, a été contraint de rester à l’écart après avoir échappé à une tentative d’assassinat ce vendredi.
L’attaque, survenue dans la ville de Salimani peu après son retour d’un voyage officiel en Chine, a plongé le pays dans l’inquiétude. Le président Assoumani a été agressé par un militaire armé d’une arme blanche, qui l’a blessé au visage. Selon les premiers communiqués officiels, son état de santé a été jugé stable, les autorités affirmant que ses blessures étaient légères. Cependant, des sources internes laissent entendre que la situation pourrait être plus sérieuse que ce qui est officiellement annoncé, alimentant ainsi des rumeurs persistantes.
Après l’attaque, Azali Assoumani a été transporté d’urgence au centre de santé militaire, où il a reçu des soins. Le soir même, il y est retourné, mais son absence continue à soulever des questions sur la gravité de ses blessures. Certains craignent qu’un départ à l’étranger pour des soins plus approfondis soit envisagé, ce qui pourrait compliquer encore davantage la situation politique déjà fragile du pays.
L’identité et les motivations de l’assaillant, un militaire du nom de Fanou, restent entourées de mystère. Bien que ce dernier ait été rapidement arrêté, il est décédé en détention sous des circonstances encore floues, laissant plus de questions que de réponses. Pourquoi a-t-il attaqué le président ? S’agissait-il d’un acte isolé ou est-il le symptôme d’un malaise plus profond au sein des forces armées ? Aucune réponse claire n’a encore été apportée à ces interrogations, accentuant l’opacité autour de cette tentative d’assassinat.
Ce flou persistant, combiné à l’absence du président lors de la cérémonie religieuse, ne fait qu’amplifier les inquiétudes de la population. L’absence de l’homme d’État à un événement aussi crucial que le Maoulida, un moment de recueillement pour toute la nation, a alimenté les spéculations quant à son état de santé réel. Des rumeurs circulent déjà sur un éventuel transfert à l’étranger pour des soins médicaux, une perspective qui pourrait prolonger l’instabilité politique du pays.
IBM
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