
À l’heure où les Comores s’interrogent sur leur avenir politique et social, un vent nouveau souffle sur Moroni. Le mardi 24 juin, la capitale a été le théâtre d’un événement porteur d’espoir : le lancement du séminaire LEAD, une formation dédiée à 25 femmes leaders. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet SHAWIRI, financé par l’Union européenne, et vise à renforcer la place des femmes dans la sphère publique, qu’il s’agisse de politique, d’associatif ou d’action communautaire.
Derrière ce programme, une volonté claire : transformer le potentiel latent des femmes en véritable force de changement. « Cette formation vise à faire bouger les lignes », a déclaré Marie-Stella Delaye, représentante de l’Union européenne, appelant les participantes à devenir des relais actives dans leurs communautés.
Le parcours proposé ne s’arrête pas à la salle de formation. Il s’articule en trois phases : l’élaboration d’un projet structuré, un accompagnement individualisé par des coachs, et une restitution publique dans un an. Une méthode pensée pour passer de la théorie à l’action concrète.
Pour Hamza Fassi-Fihri, chef de projet SHAWIRI, « ce processus ne peut réussir que si vous vous impliquez pleinement ». Une implication que partagent les participantes, issues de milieux divers : élues, responsables associatives ou citoyennes engagées.
Moinaecha Mroudjaé, figure emblématique de la lutte pour les droits des femmes aux Comores, a salué une initiative porteuse de changement. Le projet SHAWIRI, mis en œuvre avec plusieurs partenaires locaux et internationaux, entend bâtir une société plus équitable. Une société où les femmes ne demandent plus leur place, mais la prennent.
IBM
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