Zaina El Abidine ISSOUF, une résidente de Mayotte, relate son cauchemar depuis son retour aux Comores. Ayant quitté les Comores à l’âge de cinq ans, Zaina revient pour la première fois et c’est la douche froide.
Son périple vire au cauchemar dès son arrivée à Ngazidja. L’attente interminable au port de Moroni le 25 novembre, avec la fouille minutieuse effectuée par policiers, gendarmes et douaniers, s’est transformée en un moment d’horreur lorsqu’elle réalise que son porte-monnaie, contenant sa carte de séjour et tout son argent, a disparu pendant cette fouille.
Face à l’injustice, Zaina se tourne vers les autorités, mais se heurte à un mur de bureaucratie. Les explications floues des responsables la laissent dans l’incertitude. On lui demande de revenir le lundi matin pour consulter les caméras de surveillance, mais l’absence du décideur rend cette démarche vaine.
Son appel à l’aide se poursuit alors qu’elle cherche à publier la perte de sa carte de séjour. Cependant, elle découvre qu’elle ne pourra pas monter à bord du bateau sans ce document essentiel, obligeant une demande de visa retour. Les obstacles s’accumulent lorsque des problèmes techniques l’empêchent de prendre rendez-vous via le site de l’ambassade.
Zaina se retrouve désespérée, prenant conscience que le temps presse avec deux jeunes enfants qui l’attendent à Mayotte. Son projet initial, une semaine pour obtenir son passeport et sa carte d’identité, se transforme en un cauchemar administratif qui la laisse perdue et impuissante.
Le gendarme, le douanier ou le policier qui a pris le titre de séjour peut-il le restituer tout en conservant l’argent ?
IBM
Je trouve ça vraiment injuste de la part des agents, comment peut-on fouiller une passagère jusqu’à volé son portefeuille.
Quand j’y pense ça ne donne pas envie de venir aux Comores. Et je suppose que ce n’est pas la 1ere fois que s’arrive, la justice doit réagir pour se genre bêtise