Licenciements abusifs, rejet des jeunes diplômés par leur propre pays, fermeture de certaines sociétés privées sous prétexte religieux…, tels sont les causes directes qui seraient liées à la montée vertigineuse du taux de chômage, selon Youssouf Alhamid.
Frais et émoulu de l’université d’Ankatso de Madagascar, avec dans sa poche un Master II en histoire politique et économique, le jeune Youssouf Alhamid prend son bâton de pèlerin pour dénoncer, prévenir mais aussi et surtout, proposer. Il a choisi de s’attaquer au problème de chômage qui toucherait, selon les chiffres officiels, plus de 40% de la population, dont lui même.
Selon lui, cette situation de manque de travail pourrait avoir comme conséquences une « instabilité sociale et politique » au pire, et une « généralisation des activités informelles » au mieux. « On doit reconnaitre et intégrer les jeunes diplômés dans le développement national », préconise il. Pour ce qui est de la fermeture de sociétés privées sous prétexte religieux, Youssouf Alhamid voudrait bien que les autorités fassent la part des choses dans ce qui est politique, social ou religieux.
A l’entendre, la fermeture d’hôpitaux et centres de formation iraniens par l’actuel régime, ne lui a pas plu car cela a, incontestablement, contribué à accentuer le chômage. « Il faut promouvoir une politique visant à créer des emplois », pour suit il. Il pense qu’à un moment ou à un autre, « on devra prendre en compte une telle situation susceptible d’engendrer une instabilité sociale ». C’est ainsi qu’il appelle les organisations de la société civile à prendre ce problème à bras le corps.
Toufé Maecha/LGDC
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