L’ambassade de France aux Comores, en partenariat avec Campus France, continue de manifester un engagement fort envers la jeunesse comorienne en facilitant l’accès aux études supérieures en France. Cette année, plusieurs étudiants ayant soumis leurs dossiers ont obtenu des visas, leur ouvrant ainsi la voie à un avenir académique prometteur. Un soutien précieux pour ceux qui rêvent de poursuivre leurs études en France.
C’est dans ce cadre que l’ambassade s’intéresse de près à la situation de Mohamed Laarifou Rouchni, une jeune comorienne de 18 ans, désireuse d’intégrer la faculté de médecine de Montpellier. Cependant, en raison d’un retard dans ses démarches alors qu’elle a obtenu la pré-inscription fin mai et n’a déposé sa demande que le 2 septembre alors que la rentrée en médecine se faisait le 3 septembre , la jeune fille s’est vue refuser son visa. Bien qu’elle n’ait pas encore déposé de recours formel et n’a pas saisi le tribunal administratif à Nante, l’ambassade de France, sensible à son ambition et consciente des enjeux, a pris l’initiative de l’inviter pour un échange direct à Moroni.
Cet engagement démontre une fois de plus la volonté de l’ambassade de France de ne laisser aucun étudiant comorien de côté, notamment ceux qui rencontrent des obstacles administratifs. L’ambassade est prête à reconsidérer la situation de Mohamed Laarifou Rouchni et à l’aider dans ses démarches, témoignant ainsi d’une attention particulière à chaque candidat étudiant.
L’implication de l’ambassade de France dépasse la simple gestion administrative des visas ; elle reflète un véritable accompagnement des jeunes talents comoriens dans la concrétisation de leurs projets éducatifs. Cela illustre également l’attachement de la France à renforcer les liens éducatifs et culturels avec les Comores, en offrant aux jeunes générations des perspectives d’avenir à travers des études supérieures dans les universités françaises.
Misbah Said
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