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Une commande de l’Etat ?Alwatwan écrit un article pour nuire à Achmet Said Mohamed

 

L’article récemment publié par AS. Kemba dans Alwatwan prétend dresser un portrait d’Achmet Said Mohamed, mais sous un angle qui soulève des questions quant à son impartialité et sa rigueur journalistique. Cet article semble faire écho à une propagande gouvernementale, visant à nuire à la réputation d’Achmet.

L’arrestation d’Achmet Said Mohamed le 9 janvier, sous l’accusation d’attentat à la sûreté de l’État, soulève des inquiétudes quant à sa légitimité, rappelant des événements similaires survenus en 2019, où il avait finalement été innocenté. Cette action récente contre lui semble être une stratégie délibérée visant à ternir sa réputation, tant sur le plan politique que personnel, dans le but apparent de dissuader l’opinion publique de s’opposer à l’injustice qu’il pourrait subir.

Depuis son arrestation jusqu’au 12 janvier, la justice est restée silencieuse sur son cas, ne révélant que récemment les accusations portées contre lui par le procureur. Cette période d’incertitude a suscité une vive indignation parmi le public, d’autant plus que les circonstances de son arrestation  survenant juste après avoir déposé son enfant à l’école, sans laisser aucune nouvelle à sa famille ressemblent davantage à un enlèvement qu’à une procédure d’arrestation régulière.

Ajoutant à la controverse, le deuxième jour après son arrestation, un enregistrement audio a été diffusé sur les réseaux sociaux. Cet enregistrement prétendait être la voix d’Achmet parlant de mener des actions violentes contre les institutions. Cependant, jusqu’à présent, ces enregistrements n’ont pas été validés comme preuves crédibles. Leur origine reste floue : si l’État était en possession de ces enregistrements, cela soulèverait des questions sur leur diffusion et l’intention derrière celle-ci.

Une victime d’un système injuste

L’article d’Alwatwan dépeint Achmet comme une victime d’un système politique déficient, soulignant la fragilité des droits et des processus démocratiques dans son contexte. Toutefois, il bascule rapidement en suggérant que cette frustration a engendré chez lui une inclinaison vers des méthodes violentes. Cette affirmation est particulièrement problématique car elle manque de preuves concrètes. Achmet et ses partisans ont certes été accusés d’atteinte à la sûreté de l’État, mais ils ont été innocentés et libérés, un point crucial que l’article ne semble pas considérer avec le sérieux nécessaire.

Des accusations infondées de connexions extérieures 

L’une des critiques les plus graves de l’article est l’allégation de relations d’Achmet avec des groupes étrangers, une affirmation présentée sans preuve ni spécificité. Cette stratégie rhétorique s’apparente davantage à de la diffamation qu’à du journalisme. Il est essentiel dans toute démocratie que les médias se montrent responsables en vérifiant leurs sources et en fournissant des informations précises, surtout lorsqu’il s’agit d’accusations aussi lourdes.

L’article d’Alwatwan, en se concentrant sur une narration unilatérale et en omettant des faits clés, manque de l’équilibre nécessaire pour une couverture médiatique équitable. Il est impératif pour les médias de maintenir une norme élevée d’intégrité et d’objectivité, surtout lorsqu’ils traitent de sujets aussi sensibles que la politique et la justice. 

ANTUF Chaharane

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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