Un événement tragique a récemment secoué l’hôpital de Hombo à Mutsamudu, Anjouan, mettant en lumière les lacunes critiques du système de santé dans la région. Un jeune enfant, ayant survécu à une noyade, a été victime d’un malaise cardiaque. Malgré l’urgence de sa situation, les réponses du personnel de l’hôpital ont été déconcertantes et inadéquates.
Selon les témoignages, lorsqu’on a amené l’enfant à l’hôpital, le personnel a indiqué que le cardiologue était en train de dormir et qu’il ne pouvait pas être dérangé. Pire encore, il n’y avait pas d’oxygène disponible pour assister l’enfant qui en avait désespérément besoin, notamment après avoir passé trop de temps dans l’eau. Malheureusement, malgré le fait qu’il était encore en vie à son arrivée à l’hôpital, le jeune garçon a perdu la vie.
Ce cas tragique n’est pas isolé. Il soulève des questions alarmantes sur l’état du système de santé aux Comores, en particulier à Anjouan. Des rapports antérieurs indiquant le manque d’oxygène à l’hôpital de Hombo n’ont pas été pris au sérieux, malgré les appels répétés à l’aide. La mort de cet enfant est perçue par beaucoup comme un signe tragique de la défaillance du système de santé.
L’incident soulève de sérieuses préoccupations concernant la qualité des soins médicaux, l’accès aux équipements essentiels, et la formation du personnel médical dans la région. Les habitants sont en deuil et réclament une action urgente pour améliorer les conditions de soins de santé et prévenir de telles tragédies à l’avenir.
Le décès de cet enfant pose une question cruciale : notre pays est-il en mesure de protéger ses citoyens les plus vulnérables ? Il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour répondre à cette question vitale.
ANTUF Chaharane
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