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« Ulimi mdzima ou dini ndzima, il faut trancher »

Il est temps que les pouvoirs publics tranchent sur la version à retenir de notre hymne national. C’est en tout cas le principal message délivré par l’association Uwanga.

Deux semaines après la longue polémique qui a suivi la prestation de Fahid Le Bled’Art à l’occasion de la célébration de l’indépendance, l’association « Uwanga »a rencontré les journalistes le 19 juillet. Dans une conférence tenue ce matin au Centre National de Documentation et de la Recherche Scientifique, elle a appelé la puissance publique à retenir une seule version de l’hymne national, et « d’en fixer les paroles pour le préserver ».

D’emblée, les conférenciers, se présentant comme des protecteurs de la culture comorienne, ont retracé les travaux déjà effectués sur l’écriture et la prononciation de l’hymne:  » nous avons vu des linguistes et des historiens pour restituer la version originale de notre hymne national avant même le déclenchement de la dernière polémique. Nous avons invité dans une de nos émissions culturelles, les compatriotes qui l’ont composé. Ils sont unanimes. Il faut dire » ulimi mdzima  » au lieu de « dini ndzima » tranche, Salim Idjabou Youssouf, membre de l’association.

Elle ne compte ni s’arrêter sur la publication des recherches déjà effectuées auprès des cinq comoriens qui l’ont composé et certains linguistes comoriens ni sur l’indignation. Ses membres ont fait un appel aux dirigeants du pays de se saisir de ce sujet et de jeter un œil sur les travaux réalisés par les spécialistes afin de fixer une seule version afin de légiférer:  » peu importe ce que les dirigeants décideront, nous accepterons. Mais, pour le bien de notre nation, nous devons retenir une seule version, la retranscrire, pour que les futures générations retrouvent une version écrite de notre hymne national « , plaide Dr Wadjih Abderemane, fondateur de l’organisation.

Ce sujet a divisé la population comorienne des semaines durant. Les parlementaires devraient s’en saisir afin que l’année prochaine, lors de la même fête, s’il devait y avoir une polémique, qu’elle ne concerne pas la chanson symbolisation l’accession des Comores à sa souveraineté.  

Ali Mbae

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