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Trop c’est trop, ce sont des enfants comme les vôtres

Tribune: Mon engagement pour connaitre la vérité sur la situation du Covid 19 aux Comores m’a conduit à découvrir une autre tragédie dans le domaine de la santé.

Beaucoup, de ces hommes et femmes en blouses blanches dévoués depuis des années dans les différents services de nos hopitaux disséminés dans les quatre coins de l’archipel sont des bénévoles/stagiaires non renumerés depuis de très longues années. Ils sont infirmiers, sages femmes et médecins passionnés de leur boulot mais ont tous un denominateur commun : ils sont les enfants de « Begaouropvu, Mkandra wa bindra » pour certains et d’autres sont pourtant fils et filles des grands commis de l’etat. Des hommes et femmes ayant servis avec loyauté la patrie mais ignorés comme une vieille chausettes.

Malgré leur sourire permanent, ces hommes et femmes sont pour nombreux,parents avec des charges et autres obligations familiales comme nous mais eux ne recoivent rien de l’Etat comorien malgré leur abnégation au service, parce qu’ils sont les invisibles utiles de nos hopitaux.

Trois cas que j’ai connu par hasard m’ont carrément crevé le coeur. Et pour cause: ils sont bénévoles ( stagiaires non renumerés ) de nos hopitaux depuis …(.accrochez vous bien ) 2010 soit dix ans d’esclavage sans que personne ne daigne les recruter.

Figurez vous , ils ont connu deux ans du régime de Sambi, tout le mandat de Ikililou et vont achever dans un an le mandat d’Azali.

Comment on peut infliger ça aux enfants des autres et avoir la conscience tranquille ?

Pendant toutes ces années, ils réclamaient en silence leurs droits mais en vain.
Aujourdhui, ils haussent la voix car ils sont au front face à une maladie qui peut les emporter comme c’est le cas dans les grands pays ou les soignants sont pourtant mieux équipés.

Alors, je vous invite à vous joindre à moi pour plaider la cause de ces compatriotes contractuels , bénévoles afin que le pouvoir régularise leur situation en les recrutant d’autant plus qu’ils sont indispensables là où ils sont depuis toutes ces longues années.

Preuve que le besoin est là !

Aidez nous à aider les autres. Justice pour nos bénévoles.

Soilihi Kays

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