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[Tribune] : Tolérance zéro

Opinion: Ce qui conduirait les comoriens à regretter AZALI serait l’absence de poursuite contrez lui, sa famille, son gouverneur et l’ensemble de ses complices des trois îles, plus précisément les élus, les magistrats et les militaires.

Ce qui détruirait l’équilibre sociale de ce pays serait l’impunité des crimes et injustices commis par AZALI et les siens, notamment ses agences de renseignements et les responsables de sa communication.
Ce qui rendrait ce pays ingouvernable serait un Etat faible qui ne saurait élever le niveau de la diplomatie dans un archipel, devenu par la découverte de ses gisements pétroliers et gaziers, la proie des puissances insatiables pour l’exploitation.

Que Dieu nous préserve de la politique d’AZALI qui pourrait nous mener sur le même chemin que celui des diamants du sang!

Tout ce mal que se donnent les rares patriotes du pays, tous les sacrifices consentis par notre population meurtris et agressés par une folle dictature ne doivent pas finir dans la banalisation. L’impunité des « wachanguirizi » d’ALI SOILIHI qui ont pillés, violés et humiliés nos familles, la non réaction de l’Etat après la mise en danger de l’unité nationale et l’intégrité du territoire par MOHAMED BACAR et AZALI constituent la raison première du dégoût et du désespoir du peuple.
Le tortionnaire sous MOHAMED BACAR, le nommé Djaanfar Salim alias Sarkozy est l’un des théoriciens d’AZALI à Anjouan.
ANISSI, DHOULKAMAL et le reste de la horde sont convaincus que rien ne leur arrivera et la roue continuera de tourner, peut être même avec eux.
L’instruction civique doit passer comme une discipline dès la fin du cycle primaire au lycée avec un coefficient significatif.

Les inégalités de notre pays doivent cesser par une législation réformée et appliquée avec la plus grande rigueur.
Nous n’avons pas le droit de faire encore souffre ce pays après le départ du monstre orgueilleux et cruel qui a cassé toutes nos institutions.
Pour une fois, faisons du mal d’AZALI, un repère et un appui pour changer ce pays et la vision négative attribuée faussement à la politique tout court.

BEN ALI.

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