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Travaux publics de Ngazidja : La société relève progressivement la tête

Au cours d’une conférence de presse samedi, la commission qui assure la gestion des Travaux publics de Ngazidja a déploré «l’état lamentable» dans lequel semble plongé le service des routes. «Le bulldozer est tombé en panne à Bandasamlini. Le compacteur, la tractopelle, les camions-goudrons et les autres engins sont hors service», a déploré Aboubacar Charif Nourou.


Par Nassila Ben Ali

Trois mois après sa nomination à la tête de la direction générale des Travaux publics de Ngazidja (Dgtpn), la commission de contrôle et de gestion a dressé samedi le bilan de ses activités.

Composée d’Aboubacar Charif Nourou, de Mahmoud Mouwandjie, de Mohamed Mouigni et de Djaffar Bacar Abdallah, elle a d’abord fait un état des lieux des différents départements. Selon Charif Nourou, qui en est le président, la commission a hérité d’une société en crise. «Elle aurait dû fermer ses portes.

Ses employés accusaient plusieurs mois d’arriérées de salaires sans parler des autres problèmes», a-t-il dit. Il a déploré «l’état lamentable» dans lequel semble plongé le service des routes. «Le bulldozer est tombé en panne à Bandasamlini. Le compacteur, la tractopelle, les camions-goudrons et les autres engins sont hors service», regrette Aboubacar Charif Nourou.

Éventuelles interpellations 

Le chargeur et la niveleuse seraient en réparation et pourraient être opérationnels d’ici à la semaine prochaine. «La société commence à relever la tête petit à petit»,se réjouit-il. Selon toujours lui, les recettes de ces trois derniers mois sont beaucoup plus considérables que celles de l’ensemble de l’année 2015.

Au sujet des poursuites judiciaires engagées contre l’ancien directeur de la Dgtp de Ngazidja, Youssouf Toimimou, Aboubacar Charif Nourou a répondu que cela concernait la justice. Et de confier que selon le rapport effectué par sa commission, plusieurs personnes devraient être interpellées. «Cela ne relève pas, cependant, de nos compétences, mais de celles du gouverneur qui nous a confiés cette mission», précisera-t-il.

Par rapport au licenciement de quatre-vingt dix employés,il a fait savoir qu’il était difficile de garder ce pléthore d’agents vu la modestie des finances de la société. «On était dans l’obligation de résilier leurs contrats. On est entrain de voir comment pourra-t-on s’acquitter de leurs droits», dira le chef de la commission.         

Alwatwan 

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