
Fomboni – Ce qui devait être une simple transaction s’est transformé en un véritable parcours du combattant pour Attoumane Mahoma, alias Kamara. Cet encadreur pédagogique souhaitait envoyer 2 millions de francs comoriens à Dubaï via Western Union, mais une partie de la somme a mystérieusement disparu.
Tout commence il y a un an, lorsque Kamara effectue son transfert depuis une agence de l’ancienne SNPSF, aujourd’hui Banque Populaire des Comores (BPC). Contraint de scinder l’envoi en deux, il parvient à faire retirer le premier million, mais le second pose problème. Bien que le système confirme la transaction, l’argent reste introuvable. Pire, après des semaines d’attente, Kamara apprend que la somme a été retirée à Charja, aux Émirats arabes unis, au lieu de Dubaï.
Face au mutisme des agences, il saisit le tribunal de Fomboni, accusant la BPC de négligence. La justice lui donne raison et ordonne le remboursement. Pourtant, la banque fait appel, prolongeant l’incertitude. Kamara attend toujours que justice soit faite, tandis que cette affaire soulève des questions sur la fiabilité des transferts d’argent aux Comores.
IBM
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