Un événement tragique a eu lieu à Mayotte, où un ouvrier du BTP, Madi, s’est effondré alors qu’il commençait à démolir son propre bidonville, Talus 2. Madi, qui avait élevé ses sept enfants dans ce quartier, travaillait pour Tétrama, l’entreprise de travaux publics chargée de la destruction du bidonville.
Le matin du 22 mai, les camions de gendarmerie ont stationné au pied de Talus 2, à Majicavo Koropa, un quartier de la commune de Koungou. Les habitants qui n’avaient pas encore accepté les propositions de relogement de la préfecture ont rapidement quitté les lieux. Une fois le quartier bouclé, les machines et les ouvriers de Tétrama ont commencé leur travail de démolition.
Madi, qui habitait le quartier depuis toujours avec sa femme Zenabou et leurs enfants, était l’un de ces ouvriers. Ce jour-là, son sourire semblait forcé alors qu’il assistait à la « levée de doute » des gendarmes, qui cassaient les portes des maisons pour confirmer l’absence de toute vie humaine ou animale.
Cette tragédie souligne les conséquences dévastatrices de l’opération Wuambushu, qui vise à déloger et à expulser massivement des sans-papiers à Mayotte. Malgré leurs efforts pour lutter contre cette opération, Madi et ses voisins ont finalement été défaits par la justice.
ANTUF chaharane
c’est triste et qu’il repose en paix.
mais il fallait précisait dans votre article que sa maison était construite sur un terrain que ne lui appartient pas. La réalité est qu’il est mort à cause de quelque chose qui ne lui l’appartient pas. certes c’est triste et surtout pour ses 7 enfants mais quelques soient les raisons, même devant la juridiction divine, on n’a pas le droit de squatter la propriété de quelqu’un. Pour rappel le droit de propriété existe aussi dans la religion musulmane. maintenant il faudra rendre compte au seigneur et l’expliquer pourquoi est-il mort pour quelques choses qui ne lui appartient pas.