Depuis plusieurs années, les enseignants contractuels de l’Université des Comores (UDC) vivent une situation précaire, attendant désespérément leur titularisation. Ces professionnels, essentiels au bon fonctionnement de l’université, réalisent les mêmes tâches que leurs homologues titulaires mais sans les mêmes droits ni avantages.
Le président Azali est sollicité pour intervenir et régulariser leur statut. Malgré leurs multiples appels, la récente réforme de l’enseignement supérieur n’a pas abordé la question de leur titularisation. Cette omission laisse ces enseignants dans l’incertitude, affectant leur sécurité d’emploi et leurs perspectives de carrière.
Les contractuels, bien que rémunérés régulièrement, ne bénéficient pas de la retraite ni des promotions, des droits essentiels pour tout travailleur. Leur situation met en lumière une inégalité de traitement au sein du système éducatif comorien.
L’urgence de la situation est palpable. Ces enseignants jouent un rôle crucial dans l’éducation des jeunes Comoriens et méritent une reconnaissance et une stabilité professionnelle. Il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour régulariser leur statut, reconnaissant ainsi leur contribution indispensable à l’enseignement supérieur.
La titularisation des enseignants contractuels à l’UDC n’est pas seulement une question administrative, mais une nécessité pour assurer l’équité et la justice sociale dans le secteur éducatif des Comores.
ANTUF Chaharane
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