
Le président Azali Assoumani a été légèrement blessé à l’arme blanche vendredi 13 septembre, lors d’une attaque menée par un ancien militaire, Ahmed Abdou, connu sous le nom de Fanou. Si le chef de l’État s’en est sorti avec des blessures superficielles, l’incident a pris une tournure dramatique avec la mort de l’agresseur en détention.
Le procureur de la République de Moroni a annoncé ce samedi que Fanou est décédé de manière « naturelle ». Cependant, cette déclaration a rapidement été mise en doute, suscitant des spéculations sur les réelles circonstances de son décès.
Selon des sources internes, Fanou se serait violemment cogné la tête lors de sa détention, un comportement jugé erratique après son arrestation.
« Il était impossible qu’il soit laissé seul, vu l’acte grave qu’il venait de commettre », affirme une source proche du dossier, qui laisse entendre que l’agresseur pourrait avoir été délibérément éliminé. « Fanou a tout simplement été exécuté, et ce n’est pas une surprise », déclare cette même source, mettant en lumière un scénario bien plus sombre que celui présenté par les autorités.
Mohamed Youssouf
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