
Dans le contexte actuel de coups d’État qui sévit en Afrique, l’analyse la plus juste qui ressort est que ces coups d’État sont pour la plupart causés par un déficit de démocratie. La plupart des coups d’État surviennent en raison d’une mauvaise gouvernance ou de présidents élus de manière frauduleuse. Notre éminent docteur en droit public, Rafsandjani, souligne constamment dans ses articles qu’il existe une nouvelle forme de coup d’État en Afrique : les coups d’État électoraux. Si cette tendance n’est pas prise en compte, il y aura toujours des coups d’État militaires pour changer les choses.
L’association SOS Démocratie a cru pertinent de publier le CV en matière de coup d’État, électoral et militaire, de l’actuel président de l’Union africaine, mettant ainsi en perspective ce qui dysfonctionne dans la démocratie africaine.
**CV DU PRESIDENT DE L’UNION AFRICAINE (Publié par SOS Démocratie) :**
**Ordre constitutionnel :**
– 30 avril 1999: Coup d’état militaire
– 06 mai 1999: Coup d’état constitutionnel
– Charte constitutionnelle : Article 21. La constitution du 20 octobre 1996 est abrogée.
– 12 avril 2018: 2nd Coup d’état constitutionnel
– Décision Transfert des compétences de la Cour constitutionnelle vers la cour suprême sans une révision constitutionnelle
– 30 juillet 2018 : Référendum anticonstitutionnel
– Juge électoral: La cour suprême à la place de la Cour constitutionnelle comme le dispose la constitution comorienne
ANTUF Chaharane
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