Depuis 2016, le régime d’Azali Assoumani, a pris une tournure autoritaire inédite aux Comores. Des centaines de prisonniers politiques, des assassinats politiques, des fraudes électorales, des changements de constitution et des accusations infondées contre les opposants sont devenus la norme.
La peur s’est installée parmi les Comoriens, rappelant le régime de terreur instauré par les mercenaires sous le règne d’Abdallah. Cependant, contrairement à cette époque, aucune révolte significative n’a émergé parmi la population. La peur du chômage, de la répression et de la marginalisation a étouffé toute velléité de résistance.
L’opposition, principalement composée de politiciens vieillissants, semble prête à suivre l’exemple d’Azali, ayant vu comment la force peut être utilisée pour maintenir le pouvoir. Le régime d’Azali a montré que la population comorienne est passive et accepte tout, ce qui pourrait encourager l’opposition à adopter des tactiques similaires si elle accède au pouvoir.
La seule solution pour les Comoriens est de soutenir de jeunes leaders politiques, qui ne se sentiront pas pressés par l’âge et qui chercheront à construire une carrière politique durable basée sur le respect de la démocratie et de l’éthique.
ANTUF Chaharane
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