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Sanctions sévères pour les fraudeurs : Une vingtaine d’enseignants suspendus jusqu’en 2029

Le verdict est tombé pour les auteurs des fraudes et des manquements lors des récents examens nationaux. Le ministère de l’Éducation nationale a pris des mesures drastiques à l’encontre d’une vingtaine d’enseignants et de chefs de sous-centres, les suspendant de leurs fonctions jusqu’en 2029 pour leur implication dans les irrégularités constatées lors des épreuves du baccalauréat et de l’entrée en sixième de la session 2022-2023.

Dans une décision rendue publique le 7 mars 2024, le ministère a dévoilé les sanctions infligées conformément aux dispositions de l’arrêté N 21-026/MENERSIFP/CAB du 06 août 2021, suite à un rapport émis par la commission de discipline des examens nationaux. Les infractions commises par les enseignants vont de la tentative de corruption au harcèlement, en passant par l’aide délictueuse, la complicité passive, la négligence et la défaillance des responsabilités.

Pour certains, les conséquences sont particulièrement lourdes, notamment pour huit enseignants accusés d’aide délictueuse, qui se voient infliger deux années d’interdiction d’exercer une fonction dans le système éducatif, ainsi que quatre ans de suspension à tous les examens nationaux. Les autres coupables de complicité passive et de négligence écopent d’une année de suspension de leurs fonctions et de quatre ans d’interdiction de participer aux examens et concours nationaux.

En ce qui concerne les auteurs de tentative de corruption et de harcèlement, une suspension de quatre ans d’interdiction d’exercer une fonction dans le système éducatif leur est infligée. Ces sanctions, bien que sévères, sont toutefois moins drastiques que celles prononcées à l’encontre des fraudeurs des examens nationaux de 2019, certains ayant écopé de suspensions allant jusqu’à sept ans.

Cette décision marque une étape importante dans la lutte contre la fraude et les manquements aux examens nationaux, soulignant l’engagement ferme du ministère à garantir l’intégrité et la crédibilité du système éducatif. Les enseignants et les chefs de sous-centres sont ainsi avertis que de telles pratiques ne seront pas tolérées et seront sévèrement sanctionnées.

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